Très souvent dépeints comme des héros modernes, plein de pouvoir et de liberté, les entrepreneurs construisent eux-mêmes cette image, parfois fausse. L’image d’une personne forte, courageuse et inarrêtable.

 

 

De mon point de vue, c’est vrai et c’est faux.

C’est vrai, il faut être préparé pour entreprendre, d’autant plus si on est une femme et encore plus si on est une maman. Une bonne dose de courage est nécessaire, avec ce rêve, avec notre envie profonde de lancer notre entreprise, de poser nos règles du jeu, de concrétiser ce rêve qui nous anime depuis trop de temps.

Ce rêve entrepreneurial (comme beaucoup d’autres) représente une grosse sortie de zone de confort. Il y a intérêt à se préparer, et à se mettre en position de force, d’enfiler sa tenue de superhéros.

Mais n’oublions pas que même les superhéros ont peur ! Le courage, les sorties de zone de confort ça fait peur. Matériellement, moralement et psychologiquement, si on est enfin prête à donner naissance à ce bébé dont on rêve depuis des mois, voire depuis des années, bien souvent la seule chose qui nous freine est la peur.

Différentes peurs nous envahissent, mais surtout la peur de l’inconnu. Tous les entrepreneurs que je connais, que je côtoie, que j’ai rencontrés ou les femmes entrepreneures que j’ai accompagnées, et elles sont de plus en plus nombreuses mes Courageuses, tous ont ressenti la peur de l’inconnu.

Tous, sans exception, ont dû se faire violence, combattre au moins l’un des 5 blocages que j’ai réunis aujourd’hui dans cet article et qui gravitent autour de l’inconnu lié à l’aventure entrepreneuriale.

 

Peur entreprendre

Quelles sont les 5 plus grandes peurs dans l’entrepreneuriat ?

La peur matérielle

« Mais t’as pas peur ?! En plus en ce moment…!”

Voici la phrase que tous les chefs d’entreprise en herbe ont entendue.

Tu l’entendras inévitablement lorsque tu oseras enfin, timidement, parler de ton projet. On l’a toutes entendue.

Je ne sais pas ce que cherche une personne qui demande cela à un futur entrepreneur, des rêves plein la tête. Si ce n’est, peut-être, à se rassurer.

La crise financière en 2008, la période du terrorisme en France, la crise du Covid, la crise énergétique, bref !… Si aucune personne dans le monde n’avait créé d’entreprise durant toutes ces périodes, on serait dans une drôle de situation.

Mais il est certain que ça fait peur ; donner une démission, aller s’inscrire à Pôle Emploi, chercher des subventions, devenir seule responsable de ses revenus ou des revenus de son foyer, en ayant un crédit immobilier, des enfants qui ont choisi une université à l’autre bout de la France. Il est normal de douter.

Tout à fait normal !

Mon conseil serait de ne pas commencer à vouloir argumenter face à des personnes qui cherchent uniquement à te faire douter, prépare plutôt solidement ton projet. Focus ! Fais des plans, calcule, observe… Rien n’est impossible.

Mes coachées sont devenues des machines à cash, et personne aujourd’hui ne vient leur dire « t’aurais dû attendre un autre moment ».

Effectivement, tu vas dans l’inconnu financièrement, mais dis-toi que ce n’est pas qu’un risque, c’est aussi et surtout une opportunité. Libre à toi de doubler, tripler, quadrupler tes revenus.

Tu as les cartes en main pour faire retomber la pièce du bon côté.  Définis clairement tes objectifs, des paliers à atteindre, pose des bases solides pour atteindre ton équilibre financier. Il n’y a jamais de bons moments et tu pourrais être surprise des résultats que tu peux obtenir indépendamment d’une conjoncture.

Aussi, est-ce que l’inconnu n’est pas dans le salariat ? Qui peut assurer que l’entreprise qui t’emploie si c’est ton cas, ne va pas mettre la clé sous la porte le mois prochain.

La transparence n’est pas toujours de mise dans le salariat.

La peur du burn-out

Au début de l’article, je parlais de cette image de super-héros qu’ont les entrepreneurs et les chefs d’entreprise.

En voici une illustration. Lorsque je parle de mes vacances ou de mes week-end à certaines personnes, la plupart du temps, on me répond : “ha ! t’arrives à en prendre ?!”. Comme si s’accorder du temps libre en tant qu’entrepreneur était une gratification inatteignable.

Apparemment, les superhéros ne prennent pas de repos.

A contrario, si on voit une cheffe d’entreprise, afficher par exemple sur ces réseaux sociaux ses activités lors de ses temps libres, on peut penser “elle ne doit pas gagner beaucoup”.

C’est une image ancrée. Cette facette de l’entrepreneur qui doit se tuer à la tâche, travailler jour et nuit, weekends inclus peut évidemment faire peur.

On se sent donc obligé de se projeter dans ce quotidien-là quand on rêve d’entrepreneuriat.

C’est une peur de l’inconnu, mais surtout une fausse croyance, qui est décuplée si, évidemment, tu es une femme qui a des enfants.

Il est tout à fait possible d’allier entrepreneuriat, vie de famille, week-ends, sorties, voyages, semaine de 25 heures (ou moins).  Encore une fois, c’est ton entreprise, ce sont tes règles du jeu, et il existe de nombreuses méthodes pour se créer une vie d’indépendant qui n’a pas pour seule trajectoire le burn-out.

Toutes mes coachées se sont créé une vie d’entrepreneure, pas d’esclave.

La peur de l’échec

Qui aime échouer ? Personne ! Savoir si ton projet entrepreneurial va être un succès ? Oui ! Ce n’est pas un facteur inconnu, car, à partir du moment où tu vas le réaliser, ce sera un accomplissement, et donc une réussite.

Ta trajectoire jusqu’à l’accomplissement de ton objectif ? C’est effectivement et certainement une zone d’ombre, un facteur inconnu pour toi, mais tu peux apprendre, tu peux définir ta zone de génie, tu peux mettre des actions en place. Ce ne sont que des plans d’actions à définir.

Aussi, n’oublie jamais que les plus grands entrepreneurs ont essuyé des échecs cuisants avant de devenir célèbres et prospères, mais ils sont allés au bout. La plupart ne parlent pas d’échecs, mais d’apprentissage. Je rejoins cette vision.

Cette peur de l’inconnu, cette peur de l’échec est finalement présente dans notre quotidien, et ce n’est pas pour autant que l’on se refuse tous les projets que nous accomplissons dans une vie.

Acheter une maison fait peur, déménager à l’autre bout du monde fait peur, avoir un enfant fait peur (la liste pourrait être longue). Et pourtant, on le fait.

Aucun entrepreneur ne s’est lancé en maîtrisant toutes les codes de l’activité indépendante. Il faut l’admettre, l’échec est une éventualité, mais absolument pas un critère de découragement.

Il faut assumer le fait de devoir apprendre, ne pas avoir honte ! De rien !

À l’inverse, se lancer dans l’entrepreneuriat en se mettant une pression monstrueuse est la meilleure des recettes pour se planter.

La peur de la liberté

Oui ! oui ! La liberté peut faire peur.

Beaucoup de mes coachées, de mes Courageuses lorsque je leur demande, au début des accompagnements, pourquoi elles souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat me disent:

  • qu’elles souhaitent être plus libres
  • qu’elles souhaitent se libérer d’un poids
  • elles veulent se libérer d’un système dans lequel elles ne s’épanouissent plus
  • elles en ont ras la casquette de vivre selon les conditions définies par une boîte qui n’est pas la leur.

Elles sont comme d’innombrables entrepreneurs. Tous ces chefs d’entreprises qui, lorsqu’ils pensent à leurs anciens emplois de salariés, ont cette boule au ventre qui ressurgit.

Beaucoup de mes coachées ont également vécu des histoires traumatisantes. On le sait, le salariat peut briser.

C’est génial d’avoir la possibilité de pouvoir s’en défaire. Vouloir entreprendre pour avoir plus de liberté est tout à fait légitime et, c’est un tremplin incroyable à mes yeux. Je ne dirais jamais le contraire.

Toutefois, je remarque qu’une peur récurrente est celle de l’organisation en mode “zéro contrainte” :

  • Ne plus avoir à mettre un réveil tous les matins.
  • Ne plus avoir à demander une validation de congé.
  • Ne plus devoir rapporter ses performances à un supérieur.

Ça semble absolument génialissime sur le papier, mais c’est un facteur qui peut devenir un facteur de peur, ce doux inconnu, entre fantasme et crainte.

Oui, un idéal de vie peut effrayer car il sous-entend aussi une autodiscipline. Cette solitude liée lorsqu’on entreprend peut être un facteur angoissant. Pour vaincre cet inconnu, cette solitude et donc tes doutes, entoure-toi.

Il est important de se sentir épaulé, et par des personnes qui vivent la même chose que toi. Je te conseille de te créer ta communauté, je t’assure que tu n’as même pas idée du nombre de femmes incroyables qui entreprennent chaque jour et qui ont une approche bienveillante, fondée sur le partage. Je ne t’en dis pas plus.. Tu le verras par toi-même !

Le syndrome de l’imposteur

Je finis cet article avec la peur la plus commune à tous les entrepreneurs que la terre ait porté jusqu’à présent : la peur de ne pas être à la hauteur.

Le fameux syndrome de l’imposteur.

Beaucoup d’éléments matériels entrent en jeu dans un lancement, la peur matérielle on l’a vu. Mais aussi la peur de tout perdre, de devoir redevenir salariée en cas d’échec, la peur de gérer son temps, le regard des autres… Et la peur de décevoir.

Le syndrome de l’imposteur se nourrit essentiellement de l’élément le plus essentiel de notre entreprise : nous-même.

Notre mental est notre meilleur outil, mais parfois, il peut nous jouer des tours. Lorsqu’on entreprend, on se lève certains matins en se sentant la plus nulle de la terre. Ça arrive à tout le monde ! Même aux superhéros apparemment.

On ressent ce sentiment de scepticisme à l’égard de la propre valeur de ce que nous produisons et que donc nous offrons.

Avant même d’entreprendre, à la phase zéro de notre projet, bien souvent, on a cette envie mais on n’imagine même pas ce que l’on va offrir, on ne sait même pas encore quoi vendre, ni par où commencer. On a peur de cet inconnu et peur de ne pas être à la hauteur. En bref, on se sent nul.

Pourtant, je t’assure, l’entrepreneuriat n’est pas réservé à une élite. Tu peux être à la hauteur si tu décides de l’être. Point.

Sers-toi de ces doutes et de ces peurs pour grandir, pour apprendre, pour analyser.

D’ailleurs … le syndrome de l’imposteur n’existe pas.

Le syndrome de l’imposteur est un manque de décision. Perso, je n’utilise jamais ce concept. Parce que j’ai décidé que pour moi, il n’existerait pas.

Comme je ne m’y attache pas, il ne me freine pas 😉

J’ai eu peur

Pour finir, je veux te dire que j’ai eu les mêmes peurs, les mêmes craintes. Celle de me lancer. Celle d’imaginer que mon travail n’intéressait personne. Celle de ne pas réussir à payer mon loyer.

Pourtant, je voyais vraiment l’entrepreneuriat comme LA solution à la suffocation dans laquelle j’étais dans ma sphère pro.

Mais j’ai osé, et ma seule envie est que d’autres femmes puissent le faire. C’est pourquoi je te propose de le découvrir par toi-même.

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À très vite !
🌻 Léa.