En 2010, j’ai osé le grand shift : je suis passée de salariée à entrepreneuse.
Avant, j’étais apprentie.
Après un bac littéraire, j’ai enchaîné sur un CAP et un BP fleuriste en apprentissage.
Je travaillais dans une petite boutique très mignonne. J’aimais beaucoup ma patronne, même si une partie de moi la craignait.
Bref, j’étais jeune.

Avant, j’étais salariée.
En 2007, après avoir validé mon BP fleuriste à Strasbourg, je me suis investie à la Réunion.
Et là … hum, j’ai aussi changé d’énergie.

Le jour où j’en ai eu marre d’être salariée.
Ça a commencé par une sensation d’ennui.
L’ennui, c’est mortel. Il rend tout plus long.
Une journée devient un calvaire où chaque heure semble en durer le double.
OK.

La première fois qu’on m’a parlé d’entreprendre.
Mais ça, je ne le savais pas encore.
Le jour de trop en tant que salariée.
Mais c’est mon parcours, et c’est ok.
L’entrepreneuriat.

Mes erreurs
Je suis partie la fleur au fusil.
Voici ma liste d’erreurs :
- payer des vacances avec l’aide à la création d’entreprise : oui, je suis partie en Afrique du Sud pendant 15 jours. 2500€ des 7000€ sont donc partis pour ce voyage. Maintenant, je me dis que j’ai bien fait. Mais au moment où j’ai dû payer mes premières charges sociales … je me suis dit que j’avais vraiment fait une boulette.
- m’immatriculer en fin d’année : nan, mais quelle erreur débile !!!! Une entreprise qui se lance est exonérée de charges sociales pendant un an (deux ans à la Réunion). Sauf qu’on parle là d’année calendaire ! Donc … j’ai été exonérée de charge sur … un mois en 2010. Bravo. Encore aujourd’hui, j’ai envie de m’applaudir ! Conseil : tu. veux immatriculer ton entreprise ? Fais-le en début d’année. Autre conseil : immatricule ton entreprise quand tu commences à avoir des clients.
- accepter tout et n’importe quoi : faire un bouquet à 35€ et devoir chercher des fleurs à l’autre bout de l’île, puis livrer le bouquet … Passer 3 heures pour un CA de 35€ … ridicule.
- confondre chiffre d’affaires et bénéfice : hum … très mauvaise idée !!! Je ne savais pas à combien seraient les charges sociales, et je n’avais pas anticipé ça au début de mon activité.

Le point de bascule.
Ce moment où mon entreprise a décollé !



De salariée à entrepreneuse : tu peux le faire également.
Ce que j’aimerais que tu retiennes de cet article :
- Tu peux quitter le salariat. Le monde ne s’écroulera pas.
- Tu peux ne pas avoir de réponses aux questions QUOI et COMMENT ?
Je ne savais même pas ce que j’allais vraiment proposer ! C’est ce salon du mariage qui m’a propulsé en tant que fleuriste décoratrice.
- Les erreurs ne sont pas fatales.

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