Pourquoi je pense que toutes les compétences peuvent être monétisées ?

Parce que je l’ai expérimenté !!!

Laisse moi te raconter comment j’ai monétisé chaque compétence que j’ai pu avoir 😉

D’un CAP fleuriste à coach business

Oui j’ai un CAP fleuriste. Et un BAC L option Théâtre et un BEP fleuriste … En gros, j’ai « un niveau BAC ». Et pourtant … je pense être bien plus au fait de ce qui se passe dans l’entrepreneuriat qu’un paquet de gens sortant de DUT et qui ne connaissent qu’une théorie d’un univers vaste et passionnant.

Quand j’étais en terminale L et que j’ai annoncé à mes profs que j’allais faire un CAP ils ont tous cherché à m’en dissuader. L’un après l’autre ils sont venus me voir pour me dire que ma place était à la FAC, que je serai très bonne en études de lettres.

Mdr. Sans déconner ! Prof ! Je me serais fait ch… comme pas possible !

Mon truc à moi c’est créer !!!! Pour me sentir vivante j’ai besoin de créer.

kafteuse décoratrice mariage
photo Lawazinc

CREER ET VENDRE

Avec mes frangins, quand on était petits et qu’on avait un jouet très précis en tête qu’on voulait absolument, on faisait des dessins et après on allait faire du porte à porte pour les vendre.

Mon frère, en bon futur graphiste et en excellent dessinateur, avait même fait des faux bons de tombola qu’il a vendu dans le village. 10 francs le coupon … rentable !!! Mais pas du tout ok ! Heureusement je l’ai stoppé avant qu’il n’en vende trop et que cela arrive aux oreilles de nos parents.

Puis plus tard, à l’adolescence, avec une amie, on se faisait conduire par nos parents sur les marchés aux puces pour se faire de l’argent de poche.

Quand tu veux gagner de l’argent, il y a TOUJOURS un moyen. Il faut juste apprendre à le reconnaître et à le saisir !!!

Monétiser chaque chose que tu apprends

Alors comment faire pour créer une opportunité financière de toutes ces choses qu’on sait faire ???

  • Faire le point sur ce qu’on fait bien et que les autres ne savent pas faire ou n’ont pas envie de faire.
  • Lancer un produit ou un service
  • Le promouvoir
  • L’adapter en fonction des retours clients.

Oui en gros, c’est le schéma que j’ai mis en place à chaque fois.

De fleuriste en boutique à décoratrice de mariage.

Après 6 ans en tant que fleuriste en boutique, je commençais à m’ennuyer. J’ai lancé ma boîte. J’étais terrorisée.

J’avais 25 ans et c’est la premier pas que je faisais en tant qu’entrepreneure. Chaud.

J’ai eu des aides de l’Etat ( avec lesquelles je suis partie en vacances en Afrique du Sud – Bravo), et je me suis lancée. Vert Tige était né.

Ce qui a été la vraie bonne idée a été de faire un salon du mariage. Grâce à ça j’ai bouclé mon année et je me suis mise à gagner beaucoup plus d’argent que me le permettait le salariat.

Mais surtout j’ai découvert ce qu’attendait vraiment les mariés pour la déco de leur mariage !

J’ai fait un tas d’erreurs. Notamment de ne pas mettre d’argent de côté pour les coups durs, ou juste pour une grossesse. J’ai aussi oublié que mon corps est le temple de ma réussite … je travaillais énormément. Je me suis flinguée le dos et le canal carpien (qui permet de serrer la main).

J’ai fait une expérience assez douloureuse sur la fin. A 6 mois de grossesse, j’étais à l’hosto en menace d’accouchement précoce. La semaine d’avant j’avais décoré un mariage de 500 personnes …

Je ne voulais plus entendre parler d’entrepreneuriat !!!! Je voulais de la sécurité. Etre payée à rester chez moi à rien foutre quand je suis malade me paraissait le lux ultime !

De décoratrice de mariage à créatrice de papeterie.

Bon le lux du salariat … c’est n’importe quoi ! Le salariat c’est participer à l’enrichissement de quelqu’un d’autre.

Alors oui il y a la sécurité de se dire que ton salaire sera fixe. Mais qu’elle barbe de se dire que tu dois demander pour tes vacances, ton jour de libre, etc.

Bref ça m’allait pas ! En plus mon patron était mon mec et lui aussi il m’allait pas 😉

Alors j’ai lancé De Chouettes Mots. Ma porte de sortie vers l’indépendance.

Et là aussi j’ai flippé ! Je me vois encore à la plage avec mon amie Audrey :  » tu crois que ça va marcher si je fais des faire-part et de la papeterie de mariage ? » – « Mais oui !!! Moi je serai ta cliente ! »

Et je me suis lancée. J’ai trouvé un nom. J’ai créé une page facebook. Trouvé mon premier client et voilà.

Franchement pas plus compliqué. Et ça a marché ! Si bien que j’ai demandé de l’aide à mon frère graphiste.

Et pour la petite histoire, j’ai un CAP fleuriste 😉 … et juste 3 semaines de formation en PAO (Photoshop – Illustrator – InDesing).

Je n’étais pas une experte. Mais j’avais entendu pendant 5 ans des clients me demander si je faisais des faire-part, alors j’ai pris cette demande et j’y ai répondu.

J’ai fais des tas d’erreurs. Notamment de faire des put**** de faute de frappe sur des faire-part, de coller des enveloppes alors que la mariée voulait les laisser ouvertes, etc.

livret de messe sortant de mon atelier. Photo Sega le petit photographe

De créatrice de papeterie à officiante de cérémonie laïque.

Et puis un jour une organisatrice de mariage m’a demandé si je connaissais quelqu’un qui pourrait officier pour elle : « Bah …. moi !!!! »

Pourquoi ? Parce que j’avais fait un bac théâtre et surtout parce que mes parents étaient Témoins de Jéhovah quand j’étais petite. La meilleure école pour apprendre à faire des discours et parler en public.

Et voilà, une autre de mes compétences que je monétisais. Simple et efficace. Nickel.

Encore une fois je répondais à une demande.

De tout ça, à blogueuse mariage.

Yep. J’avais entendu dire qu’il était possible de vivre d’un blog. Alors j’ai tenté le coup.

J’ai surtout beaucoup travaillé. Je n’ai pas gagné d’argent (enfin très très peu). Par contre j’ai gagné en expérience et en notoriété.

J’ai attiré l’attention d’autres prestataires du mariage. Et c’est là que j’ai commencé à avoir des demandes de coaching.

« Mais moi à la base je suis fleuriste« , voilà ce que je me disais.

Mais bon … J’ai une demande, j’aime partager, je m’intéresse à la PNL, à la CNV, au dev. perso … ok je me lance !

Parce que tout ça fait de moi cette coach que je suis fière d’incarner.

Pompeux ?

Non ! Réaliste.

Je me suis donc formée au métier de coach. J’ai appris à pratiquer la PNL. J’ai appris à affiner mon écoute, à aider une personne à contacter des ressources, à changer d’état émotionnel.

J’ai découvert un truc de dingue !!!!! Un super pouvoir que j’avais déjà mais que je ne savais pas utiliser !

A la base, je savais pas trop qui coacher. Bah ouais … j’aurais pu faire love coach 😉

le truc qui me fait vibrer : créer

Mais en fait non, ce qui me passionne c’est créer. Je te l’ai déjà dit. Alors si j’aidais d’autres personnes dans leurs process de création ?

C’est ce qui avait le plus de sens pour moi et c’est la demande que j’avais de la part de femmes entrepreneures. Alors j’ai cherché à y répondre, mais cette fois-ci avec toute l’expérience acquise en 10 ans.

Et franchement cette compétence dont je pensais mettre un an à tirer un revenu correct, j’ai mis moins de 6 mois à le faire. Covid-19 oblige.

Comment j’ai fait ?

J’ai cherché comment je pouvais répondre à une problématique -> je me suis lancée -> j’ai communiqué -> j’ai tenté des trucs -> j’ai ajusté -> j’ai tenté -> j’ajuste … et je tente …. en boucle !

J’espère que mon parcours t’aidera à comprendre que monétiser une compétence, un savoir c’est POSSIBLE.

Si toi aussi tu veux te lancer, je propose un challenge de 21 jours, du 1er au 21 septembre. Je vais t’apprendre à monétiser en 3 semaines.

Ce challenge est gratuit est se fera en stories Instagram. Et pour les motivées, j’ai créé une offre spéciale pour les accompagner personnellement !!!! Découvre ça en cliquant là !

Et toi ? Quelles sont les compétences que tu pourrais monétiser ?

Mon histoire t’a inspiré ? Partage-la à quelqu’un qui aurait également besoin de la lire !

Et si tu savoir les 5 pièges à éviter quand tu débutes un business, clique ici pour écouter un épisode du Podcast « Bouge si tu l’Oses ».

A bientôt !